L’écomobilité

Préserver la planète, et réduire les émissions de gaz à effet de serre, est aujourd’hui une des préoccupations principales des pouvoirs publics. Mais inciter les usagers à adopter une attitude éco-responsable n’est pas une mince affaire. Et pourtant, il est fondamental que les conducteurs du réseau routier prennent conscience de l’impact de leurs habitudes sur l’écologie. En pratique, il faut savoir que pas moins de 65% des trajets en France sont effectués au moyen d’une voiture. Un apprenti conducteur doit intégrer les principes écologiques fondamentaux développés dans le Code de la route pour réussir son examen du permis de conduire.

Tout savoir sur l’écomobilité et l’adoption d’une conduite écologique

L’écomobilité vise à développer la conscience des usagers de la diversité des moyens de transport mis à leur disposition. Car prendre la voiture seul pour effectuer son déplacement quotidien n’est pas l’option la plus écologique et économique à disposition !

L’autopartage

Le principe de l’autopartage vient contredire la notion de propriété exclusive d’un véhicule. En pratique, l’autopartage suggère la mise à disposition d’une voiture entre plusieurs personnes. Ce principe peut revêtir différentes formes, en fonction de l’organisation à l’initiative de la démarche. Dans tous les cas, peu importe que la motivation soit par exemple de rentabiliser son achat, cela reste un concept profondément respectueux de l’environnement. 

Les routes solaires

Le projet connu sous le nom de « routes solaires » est une initiative qui vise à réduire l’impact des routes sur l’écosystème. En pratique, on parle de route photovoltaïque, et la première a été mise en place en France en 2016. Photovoltaïque désigne en fait un type de revêtement bien particulier, venant recouvrir la chaussée, et permettant de générer de l’énergie solaire renouvelable. La route française test est la première de cette initiative, et le projet est désormais développé aux États-Unis, et devrait s’étendre sur d’autres portions de routes en France sous peu de temps. 
Bon à savoir : la route solaire c’est du bitume, sur lequel on superpose des plaques photovoltaïques. Ces plaques sont ensuite enduites d’une résine capable de résister au poids des véhicules les plus lourds, et leur assurer une adhérence normale. En pratique, une route solaire permet de générer environ 790 KWh par jour. Cette énergie est capable par exemple d’assurer les besoins de la signalisation routière en panneaux lumineux.

Les zones de circulation restreinte

Une autre initiative des pouvoirs publics pour diminuer le taux de pollution en agglomération est la mise en place de zones de circulation restreinte. Ainsi, la loi de 2016 a permis à chaque commune de pouvoir définir des zones où la circulation sera impactée par ces nouvelles règles. 
En pratique, certaines zones précisément délimitées ne sont ouvertes qu’à certains véhicules, répondant à des critères précis d’émanation maximum de CO2. Ces espaces ne sont donc accessibles qu’aux usagers justifiant d’une vignette antipollution, qui garantit le caractère « propre » du véhicule. C’est l’échelle Crit’Air qui permet de définir les catégories de véhicules concernés. Ainsi, certaines autos mal classées sur le système Crit’Air se verront simplement interdire l’accès à ces zones de circulation restreinte. Cette interdiction est valable aussi bien pour les résidents, que pour les véhicules de passage, même ceux d’origine étrangère. Par exemple, à Paris, c’est toute la zone intramuros qui est concernée par cette restriction durant toute la journée ! 
A retenir : le non-respect des règles mises en place par les zones de circulation restreinte entraîne une amende de 3e classe ou de 4e classe, en fonction du classement du véhicule sur le barème Crit’Air. Soit, en pratique une amende pouvant aller de 68 euros à 135 euros !

Les impacts et actions des autoroutes sur l’écologie

Les autoroutes représentent les voies les plus fréquentées du réseau routier. Les impacts et actions des autoroutes sur l’écologie est très logiquement au cœur des préoccupations. De nombreuses actions ont ainsi été lancées pour réduire leur forte influence en matière de pollution, mais également pour éduquer les usagers aux comportements souvent irrespectueux sur les autoroutes. 
Ainsi, une réglementation allant dans le sens de la protection de l’environnement est mise en place par les gestionnaires d’autoroutes. Chacun des projets de travaux et d’aménagements est soumis à une étude d’impact sur l’environnement. Des dispositifs de protection de la faune et de la flore doivent impérativement être intégrés à ces études. 
De plus, les usagers démontrent souvent un comportement répréhensible sur les autoroutes. Entre l’abandon de déchets et l’utilisation excessive des véhicules polluants, ce sont des zones fortement impactées par la pollution. Des projets de mise en place de systèmes de contrôle vidéo sont en cours, pour procéder à la sanction de ces comportements incivils.

L’intermodalité

L’intermodalité c’est le fait d’utiliser différents modes de transport pour arriver à destination. L’objectif ? Permettre aux usagers de se déplacer d’un point A à un point B sans prendre leur véhicule, et en utilisant divers modes de transport. En pratique, il s’agit pour les pouvoirs publics de trouver des solutions pour faciliter le déplacement des individus. Qu’il s’agisse de prendre le métro, puis ensuite le bus, et enfin sauter dans une ligne véhiculant directement à l’aéroport, les transports doivent être reliés entre eux pour faciliter le quotidien des usagers les empruntant. 
Les moyens de transport en commun les plus fréquentés sont : 

L’impact des véhicules surchargés sur l’environnement

Souvent surchargés, les véhicules ont un impact encore plus nocif sur l’environnement. En effet, malgré les règlementations strictes édictées par le Code de la route concernant le poids des véhicules, certains en abusent. Et malheureusement, en pratique, peu de contrôles de poids ont lieu. Or, voyager léger est la façon la plus sûre de respecter l’environnement, et il est fondamental d’apprendre à bien répartir les charges. 
L’impact des véhicules surchargés sur l’environnement est considérable. Chacun d’entre eux est pourtant doté d’un poids de référence autorisant une charge maximale à respecter. Sans évoquer le danger qu’une voiture bien trop chargée représente pour ses passagers, et les autres usagers, c’est également une source de pollution plus intense que les autres. Car en pratique, un véhicule lourd consomme plus de carburant, et rejette donc plus de CO2 dans l’atmosphère. Bien trop sollicité, son mécanisme n’a pas le temps de faire un travail correct pour respecter au mieux l’environnement. 
La législation française et européenne prévoit dans le Code de la route une charge maximale autorisée en fonction du type de véhicule concerné (le PTAC). Toute surcharge est interdite aux yeux de la loi, et peut conduire à une sanction. Des contrôles sont possibles, même si en pratique ils sont rares. 

voiture coffre rempli


Pour répartir les charges au mieux lorsque vous devez partir en vacances par exemple, il est recommandé de se munir d’une remorque ou d’un coffre de toit. Ces équipements permettent de répartir le poids et limiter la consommation excessive de carburant durant le trajet. Arrivé à destination, il est recommandé de rapidement retirer ces équipements, pour retrouver le poids le plus léger possible de votre véhicule, et ainsi éviter d’impacter l’environnement.

La conduite alternée

Il arrive que nous soyons confrontés à des pics de pollution. Dès que l’atmosphère enregistre un taux trop élevé d’émission de gaz, les pouvoirs publics imposent aux conducteurs la conduite alternée dans les grandes agglomérations.
Dans les faits, la circulation est autorisée aux véhicules en fonction de leur numéro de plaque d’immatriculation. La mesure concerne les voitures et les deux-roues. Les véhicules électriques et hybrides ne sont pas concernés par la mesure au regard de leur caractère non polluant. Pour les autres, il est fondamental de respecter cette circulation alternée au risque de se voir sanctionné d’une amende de 2e classe, additionnée d’une amende forfaitaire de 35 euros. 
Comment ça se passe ? Très simplement, les jours pairs, les véhicules ayant une plaque d’immatriculation se terminant par un chiffre pair sont les seuls autorisés à circuler.

circulation paire

A l’inverse, les jours impairs, ce sont les véhicules disposant d’une plaque se terminant par un chiffre impair qui peuvent prendre la route. Il existe ainsi une véritable alternance entre usagers, qui peuvent circuler un jour sur deux.

circulation impaire

Actuellement cette mesure n’est mise en place qu’à Paris intra-muros et petite couronne. 
Est-ce valable pour tous ? Bien heureusement il existe des exceptions compréhensibles. C’est notamment le cas des véhicules de travaux publics, les transports en commun, les taxis, et les transports d’approvisionnement. De même, tout véhicule comportant au moins trois personnes en covoiturage est autorisé à circuler, peu importe son numéro de plaque !

L’écomobilité, un moyen éco-responsable de circuler !

Adopter un comportement d’éco-responsabilité est devenu primordial face à l’atmosphère de plus en plus chargé de gaz à effet de serre. Le taux de pollution de notre planète doit être la préoccupation de tous, et seul un effort commun permettra de réduire ses effets nocifs. Ainsi, privilégier des déplacements en accord avec le principe d’écomobilité, de même que rester particulièrement vigilant aux types de carburants des véhicules, sont des actions responsables. Les pouvoirs publics œuvrent drastiquement pour que les usagers adoptent un comportement consciencieux, et ont même mis en place des mesures d’encouragements écologiques pour les motiver. Le Code de la route actuel accorde une place primordial à la conduite écologique, et les candidats au permis de conduire devront en prendre la mesure avant de passer leur examen.

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