La conduite alternée

C’est un fait, les véhicules participent activement à l’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Notamment dans les grandes agglomérations, la circulation continue et les embouteillages font de vrais dégâts sur la qualité de l’air. Nocif pour la planète, mais aussi pour l’Homme, les pouvoirs publics ont à cœur de préserver au mieux la nature. Adopter des principes écologiques, comme l’écomobilité, est encouragé par le Code de la route, voire sanctionné en cas de non-respect.

Comment fonctionne la conduite alternée ?

La conduite alternée fait partie des principes mêmes de l’écomobilité. Dans les faits, lorsqu’un pic de pollution est enregistré, la mesure de conduite alternée est prise par les autorités pour faire diminuer rapidement le taux de pollution.

Les grands principes de la conduite alternée

C’est une mesure prise en cas de crise dans les grandes agglomérations françaises. De manière générale on constate que cette décision concerne principalement Paris et sa couronne. Cependant, des villes comme Lille ont déjà fait l’objet de cette restriction. 
Véritable fait d’actualité, la conduite alternée, appelée également circulation différenciée, fait beaucoup parler d’elle. C’est une mesure équitable, qui permet de diminuer significativement le nombre d’usagers sur la chaussée en leur accordant un droit de circuler limité, le temps de baisser le taux de pollution à l’ozone. 
En pratique, les règles de la circulation alternée sont très simples. Visant à diminuer par deux la circulation routière dans les zones concernées, elle se base sur les numéros des plaques d’immatriculation des véhicules. 
Ainsi, les jours pairs calendaires, seuls les véhicules dotés d’une plaque d’immatriculation se terminant par un nombre pair sont autorisés à circuler dans la zone prescrite. Les jours impairs, c’est l’inverse : seuls les véhicules dont la plaque d’immatriculation se termine par un nombre impair sont autorisés à circuler librement.

Les véhicules concernés par la conduite alternée

La disposition de circulation alternée mise en place par les autorités ne concernent que les voitures, les deux-roues, mais aussi les scooters qui disposent d’un moteur nécessitant un carburant tel que le diesel ou gazole. 
Sont donc épargnés de cette mesure les véhicules GPL (fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié), les voitures hybrides et électriques. En toute logique, ce sont des véhicules non polluants, ainsi la restriction de circulation n’a pas lieu d’être dans ce cas puisqu’ils n’impactent pas la pollution de l’atmosphère. De même, sont épargnés de la restriction de conduite alternée les véhicules qui ne disposent pas d’une immatriculation française.

Les véhicules exceptionnellement épargnés par la directive

Au-delà des véhicules non polluants et étrangers, certains véhicules sont également épargnés par la mesure de conduite alternée. Parmi eux, on retrouve : 

Une mesure obligatoire et sanctionnée

La conduite alternée est une mesure obligatoire. Elle est efficacement contrôlée dans la zone concernée par des agents de la circulation. Cette information est très médiatisée nationalement, mais également relayée sur les panneaux lumineux de la circulation routière. Ainsi, aucun usager ne peut prétendre ne pas être au courant de la restriction.
En cas de non-respect de la mesure prise par les autorités, les usagers s’exposent à une sanction. Elle correspond à une amende de 2e classe, à laquelle est additionnée une amende forfaitaire de 35 euros.

La conduite alternée, une mesure efficace dans la diminution des vagues de pollution

Très concernés par l’impact de la circulation routière sur la pollution de l’air, les pouvoirs publics ont pris des mesures efficaces pour réduire ses effets. La conduite alternée est la réduction par deux de la circulation en agglomération durant une période déterminée pour lutter efficacement contre les pics de pollution. Dans les centres-villes, ont également vu le jour des zones de circulation restreinte, qui visent à diminuer le va-et-vient quotidien dans les agglomérations.
Mais bien d’autres mesures ont été récemment développées, pour encourager les usagers à adopter un comportement responsable dans leurs trajets. Ainsi, qu’ils optent pour la solution de l’autopartage, ou l’intermodalité, ce sont des solutions qui permettent de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
A plus large échelle, des études sur le développement des routes solaires sont menées. De même qu’actuellement, les impacts et actions des autoroutes sur l’écologie fait partie des mesures prioritaires menées par les gestionnaires d’autoroutes, ainsi que la régulation de l’impact des véhicules surchargés sur l’environnement. Mais il y a encore du pain sur la planche pour diminuer la pollution dans l’air ! Et tout candidat au permis de conduire doit montrer à l’inspecteur qu’il est un futur conducteur responsable et respectueux.

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